L’église St Pierre, église paroissiale, existait déjà avant la fondation de l’Abbaye par Gelduin en 1034. Elle a une longue histoire. Une pierre trouvée en 1841 sous l’autel St Jean, absidiole nord, porte sur quatre de ses faces une inscription en latin.
« In tempore Ansbertii, primi abbatis, Adenor femina fieri jussit in honore sancti Johannis Baptiste iste altare ; sacratus est in tempore Henrici regis ».
De cette inscription il résulte qu’entre 1034 et
En 1862 Paul Malingié devient Maire de Pontlevoy
Par Ferdinand Hû - 1907 - Les maires de Pont-Levoy de 1789 à nos jours.
C'est à la suite de la demission collective de Jean Pépin, maire depuis 1852, et de son conseil municipal, que le préfet nomme le 3 juin 1862 Paul Malingié, maire de la commune.
Trente trois ans, époux de Madeleine Dubois, agriculteur distingué et directeur de la Ferme-école de la Charmoise.
La commune lui doit la réfection de l’Eglise paroissiale (dépense totale : 33.404 fr.88c.), l’éclairage des rues et l’établissement d’un certain nombre de trottoirs.
Il mourut presque subitement le 8 juillet 1865, à peine agé de trente-sept ans. Le 8 août, le Conseil municipal accorde gratuitement une concession à perpétuité dans le cimetière «en faveur de cet illustre homme de bien».
Ps : Paul Malingié est le fils d’Edouard Malingié, créateur de la race ovine « La Charmoise », initiateur et directeur jusqu’à son décès en 1852 de la Ferme-Ecole éponyme.
Il y a 200 ans environ, un arrêté préfectoral d’octobre 1807 nomme, Pierre Chauvin, qui avait déjà été sous l’ancien régime, « syndic de la paroisse, et sous le nouveau « Président de l’administration municipale », maire de Pontlevoy avec Jolivet comme adjoint. Il prête serment d’ "obéissance à la constitution et de fidélité à l’Empereur" le 1er janvier 1808 devant les conseillers municipaux Chappotin, Dervau, Sellier, Dupré, Ducastaing, Blot-laleu, Delafond, Buttet, Cazain et Rouillard.
- Le 12 avril 1808 un décret impérial réunit la commune de Laleu à celle de Pontlevoy.
- Le 11 mai 1808 le conseil municipal approuve les conventions passées au sujet de l’établissement d’un nouveau cimetière municipal antre le chemin de
Le Tombeau de Chappotin décédé en 1824
- En 1812 on commence la grande route de Blois à Montrichard.
- En 1812 le pain vaut jusqu’à 1 franc du kilo, tandis que le salaire des journaliers ne s’élève qu’à 1,50 franc en moyenne.
Le 2 avril 1814 la régente Marie-Louise s’installe à Blois avec le gouvernement. Le 6 avril avènement de Louis XVIII.
Et on ne changera pas les politiques : « L’Homme absurde est celui qui ne change jamais » disait Talleyrand.
Le 17 avril, les membres du conseil municipal de Pontlevoy, dont les principaux, Chappotin en tête, ont frénétiquement applaudi à "la mort du tyran" et à "la juste punition du dernier roi des Français", déclarent que "plein d’amour pour l’ancienne race de nos rois", ils expriment leurs vœux pour que "la royauté soit déférée au chef de la maison des Bourbons dans la personne de Louis XVIII".
Pendant et après les Cent-Jours nouvelles pirouettes. Tantôt ils jurent "obéissance à la constitution et fidélité à l’Empereur", tantôt, le 5 mai 1815, et c’est le summum, ils "Vouent à l’exécration de la postérité l’horrible journée du 21 janvier 1793, désavouent hautement à la face du ciel cet exécrable attentat, et jurent à Louis XVIII et à sa dynastie amour, respect et fidélité".
- En août 1815, au moment du licenciement de l’Armée de
- Le 11 septembre 1819, Chavin et Jolivet sont mis à pied et Blot-Laleu recevait une "Commission de maire", Ducastaing "une commission d’adjoint".
De 1789 à 1815 la période révolutionnaire s’était prolongée et
Blot-Laleu a 48 ans. Il a épousé, avant d’émigrer en 1791, Anne Suzanne Leboucher de Verdun. A partir de 1821 il signe Blot de Lalleu.
- En 1819, transfert de la mairie dans une maison sise au carrefour de
- La naissance, le 29 septembre 1820, et le baptême du duc de Bordeaux furent l’objet de fêtes et d’une souscription pour l’achat du Château de Chambord pour le nouveau né auquel la municipalité consacra 200 francs. Il est permis de supposer que cette souscription ne fut pas du goût de tout le monde puisqu’en juin 1821, Blot-Lalleu et Ducastaing envoyèrent leur démission au préfet.
* Extrait de « Pontlevoy pendant
Apologie de la vaccination en 1816 . Nous devrions nous en souvenir!
Au XIXème siècle SIDA et maladies génétiques n’étaient pas connues. La grippe, fut-elle AH1N1, se traitait au lit, au bouillon et à l’alcool. Le mal n’en rodait pas moins. L’un d’entre eux allait être vaincu par l’implication de tous.Qu’il est réconfortant de voir un élu faire l’apologie de la Vaccination.
Adresse du Maire de
"De toutes les maladies qui font leur explosion dans la situation actuelle, la plus cruelle et la plus affreuse est sans conteste la petite vérole. Déjà elle exerce des ravages dans ce moment dans plusieurs communes environnantes, altérer les visages, rendre laid la physionomie la plus aimable est le moindre de ses maux. Souvent elle rend sourd, borgne ou aveugle. Elle estropie, mutile et est souverainement meurtrière.
L’excès du mal dit assez qu’elle est l’excellence du remède et ce remède est trouvé : la vaccine est le préservatif assuré de la petite vérole et partout où ce préservatif a franchi on a vu la petite vérole disparaître, la population devenir plus nombreuse et plus belle. On cite à cet égard un exemple surprenant : il est des pays où l’on perdait chaque année par la petite vérole deux enfants sur trois et cette perte a cessé par le simple fait de la vaccine.
L’on peut assurer que la vaccine n’aurait plus d’obstacle à vaincre si elle était vécue, adoptée, pratiquée partout comme elle devrait l’être. L’avantage pour la population serait immense. Or il n’ est rien de plus précieux à conserver que les hommes. Les hommes ne sont-ils pas la première richesse d’un pays !Remarquez qu’il est impossible de proposer contre la vaccine la moindre objection tant soit peu raisonnable. La douleur que cause cette espèce d’inoculation est imperceptible. On a vacciné des enfants qui dormaient ou tétaient leur mère et qui n’ont rien senti. La vaccine provoque à peine un léger mouvement de fièvre qui n’empêche pas les enfants ni de se lever, ni de courir. Associée à d’autres maladies même fâcheuse la vaccine les mitige et en diminue le danger. N’est-il pas déplorable que de si belle découverte ait encore des ennemis et que la vaccine traîne encore parmi nous des contradicteurs.
Pour ôter tout prétexte à la négligence et mettre toutes les classes de citoyens à même de profiter de cette précieuse découverte Monsieur le Préfet du Département a par son arrêté de ce mois nommés des vaccinateurs qui sont tenus de se transporter dans toutes les communes pour y vacciner gratuitement tous les individus qui n’ont pas encore été soumis à cette opération salutaire.
Monsieur Bouchereau, chirurgien montrichardais , a été nommé par le dit arrêté pour tout le canton et se rendra en cette commune le ......... à l’effet de pratiquer
Espérons qu’une occasion si heureuse ne sera pas perdue. Habitant de cette commune, au nom de la raison, au nom de l’humanité, de votre intérêt et de votre amour pour vos enfants, je vous en conjure, fermez votre cœur aux absurdes craintes que l’on vous inspire. Eloignez de vous un des fléaux les plus désastreux qui aient jamais affligé les hommes. Préservez en votre famille naissante. Songez que si Dieu a permis que le mal existât, il a voulu que le remède fût découvert et qu’on l’offense encore plus en résistant à ses bienfaits qu’à ses châtiments".
De Quand date le blason de Pontlevoy ?
Par ordonnance rendue le 30 du mois de janvier 1699 par Messieurs les Commissaires Généraux du Conseil député des Armoiries :
Celles de la Communauté des Bénédictins de l’Abbaye de Pontlevoy, telles qu’elles sont ici peintes et figurées, après avoir été reçues, ont été enregistrées à l’Armorial Général dans le registre cotté Orléanais en conséquence du paiement des droits réglés par les tarifs et arrêtés du Conseil du 20 de novembre 1696 en foi de quoi le présent brevet a été délivré à Paris, par nous, Charles d’Huzier, Conseiller du Roi et Garde de l’Armorial général de France.